Usage du logiciel libre dans l’administration

Usage du logiciel libre dans l’administration

Le premier ministre Jean-Marc AYRAULT a envoyé à tous les ministres un courrier demandant la mise en œuvre des orientations et des recommandations définies dans le document préparé par la Direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC).

Ce document rappelle les avantages des logiciels libres et demande à ce qu’ils soient utilisés notamment pour réduire les coûts face aux besoins croissants d’outils informatiques et pour valoriser les compétences des informaticiens qui ne doivent pas être de simples acheteurs de solutions.

Il donne aussi des conseils pour un bon usage des logiciels libres :

  • Développer la culture libre. Constituer des réseaux d’experts en informatique. Former les chefs de projets, les acheteurs et les juristes aux droits d’auteurs, licences libres, marchés publics.
  • Faire appel à des sociétés de services en logiciels libres (SSLL).
  • Réinvestir 5 à 10% des économies de licences dans le développement de logiciels libres ciblés.
  • Participer au travail des communautés développant chaque logiciel libre, ne pas donner naissance à une communauté séparée et à des versions spécifiques des logiciels. Favoriser l’implication à titre professionnel des salariés dans ces communautés (programmation de logiciels libres, traduction, documentation etc.).
  • Fédérer les développements de nouveaux logiciels libres via des associations telles que l’ADULLACT.

Cette directive est un signal fort, les entreprises et les communautés acteurs du libre doivent plus que jamais proposer des solutions d’audit, de conseil, d’intégration, de support et de formation pour répondre aux besoins de l’état et des collectivités.

Parlez de cette lettre aux entreprises, aux CCI, aux Chambres de Métiers, aux organisations patronales, aux syndicats etc. Elles restent hélas encore bien mal informées des avantages des logiciels libres.

Suite à la publication de ce courrier, deux députés ont demandé à connaître le coût des licences propriétaires pour les finances publiques.

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